samedi 24 octobre 2009

Habitude 1 à 3, la découverte

Ça y est, j'ai trouvé le secret! Non, je ne parle pas du livre à succès sur les mystères des demandes faites à l'univers. Je parle plus humblement du secret menant à la réussite de mes habitudes. Quel est ce secret? Le luxe! J'ai eu la chance ces derniers jours de fréquenter une auberge aux allures rustiques et un hôtel de luxe qui porte sans modestie le titre de château. Pendant ses deux merveilleux séjours, c'est avec une facilité déconcertante que j'ai rempli mes obligations habituelles. Au cours de mon séjour à vocation romantique, le tout s'est fait naturellement, sans même y penser. D'abord Habitude 1, qui est sans contredit la plus difficile à restecter, s'est faite lors d'une promenade champêtre à flan de colline à travers la flore indigène qui est, à ce temps de l'année, exceptionnellement colorée. Habitude 3 a aussi été rassasiée avec plaisir. C'est connu, les repas chics sont toujours accompagnés d'une quantité agréable de fruits et légumes. C'est en dégustant un gargantuesque repas neuf services (oui oui, 9!) que j'ai englouti mes cinq portions recommendées. Habitude 2 est quand à elle toujours aussi facile et légèrement désagréable, peu importe le lieu de privation aquatique.
Mon déplacement professionnel, gracieusement offert par mon employeur pour l'accroissement de mes connaissances, a été très différent. Étant arrivé au lieu d'hébergement deux heures pré-programme, j'ai eu amplement le temps de faire mon 30 minutes de musculation et de stretching sur un lit gigantesque dont la largeur semblait excéder la longeur! J'aurais pu décider d'user de la piscine intérieure, mais puisque je n'ai d'autre maillot que celui de maternité, mon inconscient a délibérement choisi de le laisser à la maison. Comme je fus dans l'obligation de me priver d'une trempette pour Habitude 1, j'ai plutôt entrepris de l'utiliser avec un céleri pour satisfaire Habitude 2. Les repas étant tous offerts sous forme de libre-service, j'ai pu compléter aisément la portion végétale du guide alimentaire canadien. Devant quitter cet établissement haut de gamme le lendemain, il y a eu un rapide retour à la réalité lorsque j'ai du prendre les transports en commun pour revenir à la maison. C'est assis entre la fenêtre et un individu qui, à cause d'une corpulence qui aurait pu convenir à deux personnes, était à demi installé sur mon siège, que je me suis convaincu que je pouvais tout de même profiter de se temps qui m'était alloué pour faire le seul exercice physiquement possible dans un lieu aussi exigu: les bons vieux exercices de Kegel.
Que doit-on tirer de ces expériences? Probablement rien... sinon que c'est possible de s'améliorer partout, mais... s'améliorer dans le luxe, c'est franchement plus agréable!

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire